18ème jeu annoncé pour l’Esports World Cup : RENNSPORT, concurrent d’iRacing et Assetto Corsa aux avis mitigés…

Rennsport, 18ème jeu de l'ESWC (Crédit : @ESWCgg)

L’Arabie saoudite continue sa lancée avec l’Esports World Cup en révélant son premier jeu de course : RENNSPORT. Un choix assez logique quand on considère l’histoire compétitive du jeu.

Si vous suivez les jeux de courses de simulation, ça fait déjà plus d’un an que vous avez entendu parler de RENNSPORT. Se voulant comme un compétiteur direct à des jeux comme iRacing ou Assetto Corsa Competizione – de la simulation pure et dure – le jeu est cependant toujours en bêta fermée. Pour tout vous dire, les développeurs viennent d’implémenter les contres-la-montre et un cycle jour/nuit il y a à peine une semaine ! Avec une dizaine de voitures, tout autant de circuits et des fans hardcore de simracing qui doutent fortement, on pourrait se demander pourquoi le choix s’est tourné vers ce nouveau venu plutôt qu’un Assetto Corsa plus traditionnel.

La réponse est double : une plus optimiste entend qu’il vaudra mieux pour la compétition sur le long terme partir sur un jeu qui risque de dépasser ses confrères. De plus, le modding via Unreal Engine 5 prévu par le jeu et déjà présenté au grand public permettrait de créer des voitures et circuits spécifiques à la compétition afin d’y ajouter un peu de piment. Sans compter qu’avec la rémunération des mods prévue par les développeurs, on risque d’avoir de belles surprises.

La deuxième plus réaliste est tout simplement le rapprochement déjà fait entre Rennsport et l’Arabie saoudite. En effet, quelques mois seulement après l’annonce du jeu, le groupe ESL FACEIT (appartenant depuis deux ans à une compagnie saoudienne) a annoncé un circuit entier à 600 000 dollars pour le jeu. C’était pour l’ESWC la solution de facilité et ce malgré le torrent de critiques négatifs de la part d’habitués du genre et des clés à bêta fermée qui limitent le nombre d’entrées afin de l’essayer. Reste à savoir si le jeu peut remonter la pente dans les quelques mois entre le moment où j’écris ces lignes et l’été de la World Cup.

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