BLEED Esports se retrouve au cœur de la tempête, accusé d’avoir accumulé un retard de paiements supérieur à 300 000 euros.
L’organisation de Counter-Strike BLEED Esports traverse une crise financière majeure après avoir été accusée par son propre roster de ne pas avoir honoré divers paiements. Dans une déclaration signée par Aleksandar « kassad » Trifunović et les joueurs restants, l’équipe révèle avoir fait face à des retards de salaires allant jusqu’à quatre mois, ainsi qu’à des paiements de bootcamp non réglés et à des arriérés concernant les buyouts de joueurs et les primes de tournoi. « Nous avons été confrontés à des salaires retardés, jusqu’à quatre mois, des paiements de buyout et de bootcamp non réglés dès le début de l’engagement avec l’organisation en décembre », indique la déclaration.
Les joueurs rapportent également que, malgré plusieurs tentatives de communication interne, leurs préoccupations ont été ignorées ou laissées sans réponse par la direction, qui leur a fait des « promesses vides ». De plus, des clubs tiers, comme Apeks et G2, ont confirmé que les paiements pour les transferts de certains joueurs n’avaient pas été effectués, ce qui a encore terni la réputation de BLEED. « Apeks a confirmé qu’ils n’ont pas reçu d’argent de la part de BLEED pour les transferts de nawwk et jkaem en mai », rapporte HLTV. Dans ce contexte tendu, l’équipe, désormais rebaptisée UNPAID, continue de se préparer pour ses prochaines compétitions, tout en consultant ses avocats pour déterminer les actions juridiques à entreprendre.
La situation de BLEED n’est pas isolée, puisque sa division Valorant a également été exclue des circuits VCT Pacific et Champions Tour en raison de « défaillances opérationnelles persistantes ». Cette série de crises soulève des questions sur la gestion financière de l’organisation et sur la manière dont elle prévoit de résoudre ces problèmes à l’avenir.