BrokenBlade (G2) : « On ne veut pas mieux jouer, mais jouer plus intelligemment »

BrokenBlade retrouvera le MSI le mois prochain, à Chengdu (Chine)

Après avoir dominé l’Europe, G2 part du bon pied pour le MSI avec des stratégies un peu plus à part. Même si le lane swap a été popularisé par NiP en LPL, les Samouraïs l’ont rapidement adopté en LEC. Et c’est même l’un de leur nouveaux points forts selon BrokenBlade.

Après une année un peu moins dominante en 2023, en plus de rater le Top 8 des Worlds – une première depuis l’arrivée de Caps, G2 Esports a dû fortement se remettre en question afin de redresser la barre cette saison à l’international. Et les deux premiers splits de LEC remportés avant le Mid-Season Invitational (1-19 mai) sont déjà un bon signe selon BrokenBlade. « Ça peut paraître fou parce que cela fait des années que l’Europe ne l’a pas fait mais on se doit d’avoir comme objectif d’être les meilleurs », a confié l’Allemand dans les colonnes de L’Équipe.

Cette évolution s’est notamment faite par l’évolution tactique de G2. « Nous jouons différemment. Et cela, parce que nous approchons le jeu d’une façon nouvelle ». Le wave management en particulier est un aspect sur lequel les Samouraïs se sont concentrés, la macro étant le gros point noir côté occidentaux en comparaison aux équipes asiatiques. « Si nous n’écrasions pas l’early game, c’était difficile. Leur macro est supérieure, c’est ce qu’il faut travailler. »

La stratégie de lane swap sert sur ces deux points : pouvoir dominer l’early d’une certaine façon si la draft n’est pas en leur faveur et il permet de créer un fort impact sur la map dès le début de partie qui peut déstabiliser des équipes non préparées. Cependant, vu que la stratégie provient de Chine, ils seront bien plus préparés à ce petit tour… Sans compter que G2 n’a pas pu affronter d’équipes à l’international depuis ces Worlds en Corée du Sud, naviguant un peu à l’aveugle : « Je ne sais pas encore quel est l’écart qui nous sépare des équipes chinoises et sud-coréennes aujourd’hui. […] On doit les affronter pour savoir. »

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