Dans une interview donnée à Blix avant les playoffs, le midlaner de G2 a évoqué de nombreux sujets notamment l’état de la méta, la fin de saison de son équipe… Mais il y évoque surtout les attentes autour du MSI et des Worlds.
« Malgré la dominance de G2 historiquement, on est loin d’être parfait ». On ne présente plus Caps aujourd’hui, midlaner emblématique des Samouraïs européens sur League of Legends. Le « mini Faker » danois devenu grand a aujourd’hui tout remporté sauf les Worlds, passant deux fois à côté du titre après des 3-0 en grande finale en 2018 et 2019, respectivement contre Invictus Gaming et FunPlus Phoenix. Malgré un parcours décevant l’année dernière, manquant le top 8 de peu, la dominance de G2 au niveau local est toujours ressentie par les autres équipes. « Je vois beaucoup de personnes qui veulent vraiment nous battre […] ils aiment se surpasser quand il joue contre des personnes qu’ils perçoivent comme plus fortes. »
Mais pour Caps, le vrai challenge se trouvent au-delà des frontières, c’est principalement pour ça que G2 se prépare plutôt que de dominer le niveau européen. « On met beaucoup d’efforts pour comprendre tout ce qu’on peut retirer de chaque jour de scrim et d’entraînement, parce qu’on a du temps très limité avant le MSI et les prochains Worlds. […] Ça n’est pas important de gagner tous les scrims et parties sur la scène tant qu’on s’améliore pas vrai ? » Et avec un Spring Split un peu décevant pour une équipe qui historiquement est aussi forte que G2, faisant égalité avec 3 autres équipes pour la première seed, Caps blâme leur manque de concentration avant les parties : « On est peut-être un peu trop relax avant les parties […] On rigole après cette partie, mais si c’était les Worlds et qu’on jouait comme ça, on rigolerait beaucoup moins. »
Et il ne faudra pas trop rigoler non plus contre BDS ce dimanche en finale de l’upper bracket (à partir de 17h sur la chaîne Twitch d’OTP pour le cast français), qui décidera du premier finaliste des playoffs.