« C’est plusieurs millions » : Gotaga parle de Gentle Mates en LEC

Doigby, Brawks et Gotaga qui commentent les games Gentle Mates aux LFL Days, à Nice

Malgré l’attente des fans, Gentle Mates ne fait clairement pas de son entrée en LEC une priorité.

Depuis son entrée en LFL, la ligue française de League of Legends, Gentle Mates est souvent interrogé sur la possibilité de rejoindre un jour le LEC, l’échelon supérieur en Europe. Récemment, Gotaga, l’un des cofondateurs de l’organisation, a clarifié la position du club. « Compétitivement, on le veut, parce que ça reste le LEC, ça reste League of Legends », a expliqué ce dernier en live sur Twitch. Cependant, cette ambition ne se transformera pas en obsession : « Ce n’est pas un projet de vie comme Kameto, où son rêve est de gagner les Worlds un jour. » Contrairement à d’autres équipes qui considèrent le LEC comme une priorité absolue, Gentle Mates adopte une stratégie plus pragmatique : « Si un jour on a une opportunité, je pense que personne ne fermera la porte. »

Un coût qui freine les ambitions

Le principal obstacle à une accession en LEC reste l’investissement financier que cela implique. Gotaga l’admet sans détour : « Quand tu vois le prix, ça refroidit. C’est plusieurs millions. » Un montant considérable qui incite Gentle Mates à la prudence : « On n’est pas au point de faire une levée de fonds pour vraiment y aller très rapidement. » Contrairement à la Karmine Corp, qui a mis en place une stratégie agressive pour intégrer la ligue, Gentle Mates mise sur une approche progressive. Même Squeezie, cofondateur du club, n’est pas opposé à cette évolution, mais pas à n’importe quel prix : « Ce n’est pas en mode ‘il faut qu’on y aille le plus vite possible’. »

Pour l’instant, Gentle Mates ne ferme pas la porte au LEC, mais ne compte pas s’y précipiter. L’organisation française préfère consolider son projet en LFL avant d’envisager une ascension vers l’élite européenne. Si une opportunité viable se présente, le club pourrait alors franchir le pas, mais sans mettre en péril son modèle économique. « On verra si ça se présente bien, sinon on continue d’avancer à notre rythme », conclut Gotaga.

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