Florescent accusée d’agression sexuelle, Riot Games réagit mais…

Florescent, ici sous les couleurs de Shopify Rebellion

Superstar du circuit féminin, puis des VCT EMEA, la Canadienne florescent se retrouve dans l’œil du cyclone à cause d’accusations d’agression sexuelle.

Le 17 mai dernier, Riot Games a réagi publiquement à de graves accusations d’agression sexuelle portées à l’encontre d’Ava « florescent » Eugene, ancienne joueuse professionnelle sur le circuit Valorant Champions Tour (VCT). Dans un communiqué, l’éditeur a déclaré : « Le 17 mai, nous avons été informés des allégations d’agression sexuelle visant une compétitrice. Ce type d’accusation est parmi les plus graves que puisse affronter un individu. Nous encourageons toute personne disposant d’informations pertinentes à contacter les autorités compétentes. »

Riot Games a précisé qu’il ne mènerait pas sa propre enquête, mais coopérera pleinement avec les autorités légales. L’éligibilité future de florescent aux compétitions officielles sera réévaluée en fonction des conclusions de l’enquête judiciaire. « Notre équipe Competitive Operations coopérera pleinement avec toute enquête légale et évaluera si ces accusations impactent l’éligibilité de l’individu à l’avenir », peut-on lire dans le communiqué.

Florescent nie en bloc

Les accusations ont émergé sur X (anciennement Twitter), lorsqu’un utilisateur a relayé, au nom d’une jeune fille surnommée « Brick », un témoignage accusant florescent d’agression sexuelle. Cette dernière a immédiatement réagi sur les réseaux sociaux, niant fermement les faits : « Je suis au courant des accusations portées contre moi et je les prends très au sérieux. Toutefois, je réfute catégoriquement toute accusation d’agression sexuelle. » Elle a indiqué avoir sollicité une aide juridique pour déterminer comment répondre publiquement à la situation et défendre son nom.

Elle a ajouté : « J’aimerais pouvoir fournir des preuves immédiatement, mais il m’a été conseillé de ne rien publier pour le moment, pour ma propre sécurité. Je demande à ce que la vie privée de toutes les parties soit respectée. »

Un deuxième message de « Brick » a été publié le 18 mai via Google Docs, mais à ce jour, aucune conclusion légale n’a encore été rendue.

Riot Games sous le feu des critiques

La réaction de Riot a suscité une vague de critiques dans la communauté. Beaucoup ont pointé l’absence du nom de florescent dans le communiqué, alors que d’autres cas similaires dans le passé avaient été traités de manière plus directe. « Quand Sinatraa a été accusé, il a été suspendu immédiatement. Ici, Riot dit juste « on verra ». Pourquoi ce deux poids, deux mesures ? » a commenté un utilisateur. Le journaliste George Geddes a également dénoncé le manque de transparence et l’absence d’enquête interne ou de suspension temporaire.

Riot Games devra désormais naviguer avec prudence dans cette affaire, à l’intersection délicate entre respect de la présomption d’innocence, cohérence dans ses décisions et pression croissante de la communauté.

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