Avant la reprise des choses sérieuses ce week-end, on fait un petit point sur les favoris et les forces en présence de cette saison 2024 du LEC.
Le temps des fêtes est passé et le LEC, le championnat d’Europe de League of Legends, va bientôt reprendre ses droits. Le Winter Split doit débuter ce samedi à 17h, avec un premier choc entre BDS et G2 Esports, deux participants de la dernière édition des Worlds. Et si les seconds font toujours office de favoris après avoir survolé l’année 2023, la hiérarchie est difficile à établir en suivant. Derrière G2 – qui réattaque la saison avec le même cinq de départ – les candidats aux playoffs se bousculent.
Comme l’année dernière, Fnatic devrait se faire une place tout en haut du classement. Après une bonne fin de saison, et un parcours respectable aux Worlds, Razork et ses coéquipiers ont encore des choses à prouver. D’autant que le roster n’a pas beaucoup évolué, le support coréen Jun étant désormais associé à Noah sur la botlane. Ils seront certainement à la lutte avec BDS, qui a gardé sa solide base de joueurs français, Rogue (ex-KOI), qui fait son retour sur la scène avec l’indéboulonnable Larssen et la pépite Zoelys, ainsi que Team Heretics, qui se la joue G2 2.0 avec Jankos et le recrutement des deux vétérans Wunder et Perks.
La Karmine Corp déjà à la table des favoris ?
Mais attention aussi aux outsiders venus de l’hexagone. Décevant depuis quelques saisons, Vitality comptera sur le talent de Daglas et Vetheo pour relancer la machine en 2024. Difficile de se positionner en revanche concernant les capacités de la Karmine Corp, nouveau venu dans la ligue après le rachat du slot d’Astralis. Si Bo et Upset ont déjà montré de bonnes dispositions par le passé, tous les deux sous les couleurs de Vitality, le point gros d’interrogation concerne les récents vainqueurs de la LFL et des EMEA Masters. Cabochard n’a plus goûté au très haut niveau depuis 2019/20 et Targamas reste sur une expérience calamiteuse avec Excel Esports. Le Belge avait pourtant laissé entrevoir de belles choses lors de sa saison avec G2, avant de terminer sur le banc de la structure britannique. De son côté Saken, qu’on aime à surnommer le « Faker français » va faire ses premiers vrais pas en LEC (il avait dépanné Vitality quelques semaines). Reste à savoir si la méta sera favorable à ce grand amoureux de Ryze et Azir sur la midlane.
En bas de tableau, la très francophone line-up de SK Gaming – avec Isma, Exakick et le Belge Nisqy – aura des coups à jouer contre des adversaires plus abordables, comme le petit nouveau GIANTX – né de la fusion de Giants et Excel – ou encore MAD Lions et son roster espagnol très expérimental autour du solide Elyoya.
France vs Corée du Sud, nouvelle rivalité en LEC ?
Si on a déjà parlé de la ribambelle de Français présents cette année en LEC, d’autres nations sont fièrement représentés. C’est le cas de l’Espagne, grâce à MAD Lions et aux anciens de KOI Academy, mais également de la Corée du Sud. Si Bo est le seul représentant chinois de la ligue, il est bien loin d’être le seul asiatique de la partie. Son ancien coéquipier Photon a gardé sa place sur la toplane de Vitality, tout comme Peach chez GIANTX (anciennement Excel) et Noah chez Fnatic. Déjà passé par Misfits Gaming et Schalke 04, IgNar (27 ans) fait son retour en Europe après une longue parenthèse aux États-Unis. Grande première en LEC en revanche pour deux autres botlaners : Jun (23 ans), ancien support de DRX et Freecs (LCK) qui vient renforcer Fnatic et Ice (22 ans), qui prend la place de Crownie chez BDS après avoir évolué dans les rangs de Liiv SANDBOX (LCK) et Zero Tenacity (Pologne).
La nouvelle saison s’annonce palpitante en Europe et ce week-end sera peut-être l’occasion de dresser un premier bilan du niveau global de la ligue. Dimanche soir, on aura notamment le droit à deux très belles affiches : G2 face à la Karmine Corp (19h), suivi d’un alléchant Fnatic – Vitality (20h). Pour rappel, les matchs seront diffusés en direct et en Français sur la chaîne Twitch OTP.