Pour Ocelote il n’y a pas de débat, G2 est au sommet de l’esport sur pratiquement tous les jeux.
Dans une longue interview accordée à nos confrères de chez Inven Global, le CEO de G2, Ocelote, a fait le point sur les succès et les échecs de sa structure. Satisfait de la récente victoire en finale des playoffs du LEC (3-0 face à Rogue) et de la qualification au MSI 2022, il rappelle que G2 Esports est aussi au sommet sur d’autres jeux que League of Legends.
« La meilleure équipe d’esport au monde, tous jeux confondus. Il n’y a aucune autre organisation qui, dans les jeux de haut niveau, joue régulièrement des finales, et il y a une raison à cela. Cependant, nous sommes très humbles dans le sens où nous savons que nous aurions pu nous planter, mais la décision devait être prise. Nous avions l’impression de ne pas avoir de contrôle sur l’équipe. Quand une équipe réussit autant ensemble, avec le même groupe de personnes, certaines mauvaises habitudes se mettent en place, et alors quelque chose doit changer. L’année dernière, lorsque Rekkles est arrivé à bord et que Perkz a été remercié, c’était essentiellement comme le moment où nous avons obtenu CaPs. Parce que nous le pouvions. Quand vous pouvez avoir Perkz et CaPs ensemble, vous devriez saisir l’occasion. Eh bien, on pouvait avoir CaPs et Rekkles ensemble, alors on se devait de saisir l’occasion. C’est presque trop beau pour ne pas le faire. Vous vous demanderez toujours ‘Et si ?’ autrement. Je ne me pose jamais cette question. Si c’est faisable, je le fais. Si j’échoue, alors qu’il en soit ainsi.
Le monde entier nous regardait (aux Worlds 2019), espérant que nous allions réussir. On n’a pas réussi, nous avons été nuls, en fait. C’est alors qu’on a regardé notre équipe et qu’on a dit : ‘Il est temps de tout reconstruire à partir de zéro’. Ce n’est pas vraiment à partir de zéro, mais c’est à partir de quelque chose. On a reconstruit et mis en place toutes les structures qu’on utilise dans toutes les autres équipes. Prendre le contrôle de l’équipe, prendre le contrôle du coaching staff, du personnel d’encadrement, de la direction… Prendre le contrôle de tout depuis le début et reconstruire à nouveau. Tout comme nous l’avons fait dans l’équipe précédente, jusqu’à ce que l’excès de succès nous fasse perdre les pédales. Voilà l’histoire. Nous sommes heureux et nous le ferions encore et encore, quel que soit le résultat des playoffs. »