Itachi (Gentle Mates) : « Les Worlds, au fond de moi c’est une obsession »

Itachi - Gentle Mates

Dans une récente interview accordée à nos confrères de L’Équipe, Amine « Itachi » Benayachi a souligné les grandes ambitions de Gentle Mates aux Worlds RLCS.

Sortis par la petite porte à l’Esports World Cup, après deux défaites contre les Australiens du Chiefs Esports Club, les joueurs de Gentle Mates ont bien l’intention de retrouver les sommets ce week-end à Fort Worth (États-Unis), où se déroulent les championnats du monde de Rocket League. « En Arabie saoudite, même si ça se passait bien à l’entraînement quand on a joué sur scène… Je ne sais pas, nous n’étions pas en confiance, nous n’arrivions pas à nous trouver. Mais pour les Worlds, ça ne change rien. Nous n’avons pas décidé de venir aux États-Unis plus tôt à cause de cette performance, nous n’avons pas modifié nos habitudes… Nous savons que ce que nous avons proposé n’est pas notre standard. C’est juste le sport, l’esport : des fois, on passe à côté et on perd même contre une équipe censée être plus petite. On le sait, ça arrive, et quand c’est le cas il ne faut pas s’écrouler. Tu dois être en mesure de rebondir et c’est ce qu’on va essayer de faire aux Worlds. Sur le moment nous étions déçus mais dès le lendemain, nous étions déjà projetés sur ces Mondiaux. Aujourd’hui, nous sommes confiants. »

Bien décidé à ramener un nouveau trophée majeur à la maison – après celui remporté à Copenhague en début d’année – Itachi sait que le niveau sera particulièrement relevé cette année. Toutes les équipes françaises font office de favorites, tout comme G2 Stride, la Team Falcons ou encore FURIA Esports.

« Les Worlds, au fond de moi c’est une obsession. Mais mentalement je me conditionne pour éviter qu’elle me mette sous pression. Pour bien jouer à Rocket League, il faut être libéré, n’avoir peur de rien. Penser que je dois absolument gagner les Worlds en permanence me ferait seulement commettre des erreurs et cela réduirait mes chances. Maintenant, c’est une approche personnelle, c’est comme ça que je le sens, je suis plus performant ainsi. Pour d’autres, c’est peut-être un boost d’y penser tout le temps.

Ces dernières années on avait souvent une équipe qui sortait du lot, généralement européenne. On se disait : « D’accord, celle-ci est vraiment favorite ». Cette année c’est différent. Je pense qu’on va assister aux Mondiaux les plus serrés, les plus indécis. On a vraiment huit équipes capables de les gagner. Ça va être plus dur, mais en même temps plus sympa à jouer et regarder parce qu’on peut atteindre un pic de niveau sur Rocket League, il y aura énormément de gros matches. Ce statut de tête de série n°1 veut dire que nous avons réussi notre saison, mais maintenant ça peut aller très vite avec autant d’adversité. Tu peux passer à côté d’un petit truc et ton tournoi change. Les Worlds, il faut être très bon, mais aussi avoir un peu de réussite pour les gagner. »

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