jL, après le sacre de Na’Vi au PGL Major de Copenhague : « Au fond de moi, je savais que nous allions gagner »

jL - Na'Vi

Sacré champion du PGL Major de Copenhague hier soir, Justinas « ⁠jL⁠ » Lekavicius est revenu sur le parcours incroyable de Na’Vi au micro de nos confrères de HLTV.

« Je me sens vraiment bien, je ne sais plus où donner de la tête. Cet Inferno (13-3) s’est déroulé en un instant, en deux minutes. Mais à chaque round, nous avions un plan que nous voulions exécuter, à savoir leur sauter au visage à chaque round, dicter le rythme et leur montrer que nous voulions cette victoire plus qu’eux. Et cela a parfaitement fonctionné. J’essaie juste de me remémorer tous les souvenirs et les tournois auxquels j’ai participé. Ce tournoi n’a pas été très différent de celui de Paris, en fait, mais cette fois-ci, je savais que nous allions gagner. Au fond de moi, j’en rêvais et j’y pensais, je le savais. Je me voyais soulever le trophée aujourd’hui, et c’est arrivé. »

« J’ai connu de nombreux échecs sur la grande scène du Major de Paris et aux tournois précédents à Katowice et Cologne. J’ai beaucoup échoué et je suis fatigué de perdre, pour être honnête. Mais cela m’a donné des nerfs d’acier, et je suis sûr de savoir ce que je vais faire dès que je me retrouverai dans une situation de 1v2, 1v3… Je sais quelle est ma cible, je sais où elle se trouve, je sais comment l’atteindre et je fonce. Je ne réfléchis pas vraiment parce que j’ai déjà un plan. »

« Le MVP j’en rêvais… dans 3 ou 4 ans »

Le Lituanien n’a pas seulement remporté le premier Major de sa carrière, le premier de l’histoire de Counter-Strike 2, mais il est aussi reparti avec le titre de MVP. Une juste récompense qu’il dédie forcément à ses coéquipiers chez Na’Vi. « C’est un peu difficile à croire. J’en rêvais et je me disais que je l’obtiendrais peut-être dans quatre ou trois ans, lorsque j’aurais acquis suffisamment d’expérience. Je ne pense toujours pas être l’un des meilleurs joueurs du monde, je suis juste l’un des cinq joueurs les plus performants. Mais c’est un travail d’équipe, et je suis heureux d’avoir des coéquipiers comme ça. »

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