Dans une récente interview accordée à nos confrères de L’Equipe, Kameto a évoqué les chances de voir un jour la Karmine Corp en LEC.
« Je vais rouvrir une plaie… Il y a eu une vraie opportunité d’aller en LEC, mais elle coûtait trop cher pour l’âme du club et pour moi. Tout allait changer. C’était vraiment un saut dans l’inconnu. Il y a toujours des doutes quand tu fais rentrer des investisseurs, mais l’année dernière, c’était trop. Je n’étais pas encore prêt, mûr pour ce genre de sujet. J’avais aussi beaucoup d’affection pour les joueurs qui étaient restés avec nous comme Cabochard et Saken et j’étais prêt à sacrifier quelque chose pour qu’ils puissent avoir cette histoire avec nous en LEC. Mais j’ai senti que ce n’était pas la bonne décision. Après avoir analysé ça plus tard avec Arthur, on a compris que ça aurait sûrement mené le club à sa perte. Il y a eu énormément de déçus et moi le premier. Quand j’ai dû l’annoncer, c’était la première fois que je pleurais en stream. Un an plus tard, je sais que c’était le meilleur choix, sans aucun doute, que ce soit sur l’aspect business, émotionnel, ce que vous voulez », a d’abord confié le CEO de la Karmine Corp avant d’enchaîner.
« L’ambition est là. Mais c’est un système difficile : quoi qu’on fasse, si nous n’avons pas les millions, des investisseurs avec nous, on ne rentrera pas. C’est injuste, mais c’est la loi du business. Maintenant, on vient de faire une nouvelle année sans le LEC, ça nous a fait chier, mais ça s’est bien passé. On a pu mettre d’autres jeux sur le devant de la scène, comme Rocket League, qui a vraiment explosé, Valorant. Arthur l’a dit, tant que la décision ne tue pas le club ou ne l’empêche pas d’être là dans vingt ans, elle sera considérée. En revanche, si c’est la même que l’année dernière, si c’est aussi dur, si c’est aussi demandant et aussi cher, ça ne vaut pas le coup. La phrase ressort souvent sur les réseaux, mais le LEC a plus besoin de la KCorp que l’inverse. »