Le renouveau de YEKINDAR : renaissance brésilienne pour l’ex-star de Team Liquid

YEKINDAR - FURIA Esports

Avant de retrouver paiN Gaming ce soir en quarts de finale à Austin, YEKINDAR a évoqué sa nouvelle équipe au micro de HLTV.

À 24 ans, Mareks « YEKINDAR » Gaļinskis semble renaître de ses cendres. Après une année 2024 cauchemardesque chez Liquid, marquée par une remise en question profonde, des critiques incessantes et un échec assumé dans son rôle de leader, le Letton retrouve aujourd’hui son meilleur niveau sous les couleurs de FURIA Esports. À Austin, lors du Major, il affiche un rating de 1.32 sur les deux dernières étapes : des statistiques dignes de ses plus grandes années chez Virtus.pro.

Tomber pour mieux se relever

L’arrivée de YEKINDAR dans l’équipe brésilienne a tout changé. « C’est la meilleure chose qui nous soit arrivée », déclare son coéquipier yuurih. Et pourtant, le Letton sortait d’une période sombre. Chez Team Liquid, ses responsabilités d’IGL et les bouleversements constants du roster l’ont mené à une forme de burnout. « C’était un échec complet comme leader », avoue-t-il sans détour. Malgré tout, il ne cherche pas d’excuses : « Même dans ces conditions, j’aurais pu être un meilleur joueur, un meilleur coéquipier. »

Touché moralement, critiqué sur les réseaux, YEKINDAR a fini par consulter un neuropsychologue, grâce au soutien de Liquid. « Ça a complètement changé ma vision du jeu et de la vie », confie-t-il aujourd’hui. S’en est suivie une pause bien méritée, un retour aux sources, et un déclic : « Après deux mois, j’avais de nouveau faim de compétition. »

Un nouveau challenge de taille

Son arrivée chez FURIA est née d’un heureux hasard : son agent a contacté l’organisation, qui venait de recruter molodoy, un joueur russophone. Un deal à court terme parfait pour les deux camps. Dès leur première sortie à Astana, les résultats sont là. « On a tous mis notre ego de côté et reconstruit nos bases en bootcamp à Miami », explique YEKINDAR. Depuis, FURIA impressionne, écrasant Virtus.pro pour se hisser en playoffs.

Plus qu’un simple remplaçant, YEKINDAR est devenu un pilier. Il aide à l’intégration de molodoy, soutient FalleN dans l’organisation du jeu, et s’est même mis au portugais. « Ils ne me traitent pas comme un stand-in. Ils me traitent comme un joueur censé rester », dit-il. Et quand on lui demande son ambition pour ce Major ? Il est catégorique : « Si tu ne crois pas que tu peux le gagner, tu n’as rien à faire ici. »

Le Letton est de retour. Plus fort, plus mature, plus affamé que jamais.

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