Fin d’une ère dans l’esport français : LDLC OL tire sa révérence suite à la fin de son partenariat avec l’Olympique Lyonnais.
Ce lundi 31 juillet, LDLC OL a mis fin à ses activités dans l’esport suite à la fin de son partenariat avec l’Olympique Lyonnais. Fondée en 2010, l’équipe s’était imposée comme un acteur majeur du sport électronique en France grâce à son expertise et son palmarès remarquable. Cependant, le rachat d’OL Groupe par un investisseur américain a entraîné la fin du projet. Malgré leur notoriété auprès des passionnés de jeux vidéo, LDLC OL a eu du mal à atteindre le grand public, face à la concurrence croissante des clubs d’influenceurs et aux difficultés économiques du secteur de l’esport. Le club avait brillé notamment sur Counter-Strike, en remportant de prestigieux trophées, et sur League of Legends avec cinq titres de champion de la LFL. Bien que l’histoire retiendra leur succès, l’équipe a finalement été contrainte de mettre un terme à son parcours.
LDLC a marqué les esprits non seulement par ses performances remarquables, mais également par son engagement dans la formation de nouveaux talents. Le club s’est distingué par son centre de détection de talents exceptionnel, découvrant des joueurs prometteurs tels qu’Aslan « White » Panglose ou Thomas « Exakick » Foucou sur League of Legends, ainsi que Alexandre « bodyy » Pianaro ou Nicolas « Keoz » Dgus sur Counter-Strike. Grâce à la Tony Parker Adequat Academy (TPAA), le club a été précurseur dans le modèle d’esport-études, permettant aux jeunes de combiner leur scolarité avec les compétitions, un modèle qui sera bientôt également abandonné. L’annonce de la disparition du club a suscité des éloges de la part de nombreux acteurs de l’esport français, reconnaissant le travail accompli par l’organisation au cours de ses années de succès. Le directeur esport de LDLC, Stéphan Euthine, a exprimé sa tristesse sur Twitter en saluant tous ceux qui ont contribué au succès du club au fil de ses 13 ans d’existence.