Accusé de « match-fixing » en LPL, FPX va engager une action en justice pour diffamation.
Le 9 août dernier, FunPlus Phoenix s’est retrouvé au cœur d’une vive polémique après la diffusion sur Weibo de captures d’écran laissant entendre qu’un membre de l’équipe League of Legends pourrait être impliqué dans une affaire de trucage de match. Les échanges, traduits du chinois, évoquaient l’achat de paris pour une rencontre à venir de FPX, ce qui a rapidement enflammé la communauté de la LPL. Face à la gravité de ces allégations, de nombreux fans ont exigé des explications directes de l’organisation, dans un contexte où la scène compétitive chinoise affiche une tolérance zéro vis-à-vis de ce type de pratiques.
Dans un communiqué publié sur son compte officiel Weibo, FPX a fermement démenti ces rumeurs, les qualifiant de « diffamation extrêmement grave et totalement infondée ». Le club a rappelé que la publication en question avait été partagée plus de 500 fois, atteignant ainsi le seuil légal de diffamation en Chine. « Nous savons que nos résultats lors du Split 3 n’ont pas été à la hauteur, et nous acceptons les critiques. Mais être en difficulté ne justifie pas qu’on nous calomnie ou qu’on invente des histoires », a précisé l’organisation.
Un recours devant la justice ?
Déterminé à défendre sa réputation, FPX affirme avoir conservé toutes les preuves, saisi la police et confié l’affaire à son équipe juridique. Le club insiste sur l’importance de protéger l’intégrité de la compétition et prévient que « les auteurs de ces rumeurs paieront le prix qu’ils méritent ». « Internet n’est pas une zone de non-droit, et les claviers ne sont pas au-dessus des lois », conclut FPX dans sa déclaration.
