Le LumiRank et autres classements du genre sont toujours attendus en début d’année. En 2023, les European Power Rankings ont donné l’honneur à la France : 21 des 50 des meilleurs joueurs du continent sont Français. Focus aujourd’hui sur nos représentants du Top 50-21.
Réhann (#46) d’Ashura Corporation : Dans un métagame où Luigi ne fait que devenir plus fort alors que les match-ups se développent, Réhann est devenu le Luigi français à abattre. Ayant battu des top joueurs européens comme Léon, TriM et Flow et des invaders comme Asimo, il s’est imposé comme le meilleur joueur du plombier émeraude de l’Hexagone. Un punish game exemplaire l’a amené à une 9ème place à l’Ultimate Wanted, une 25ème place au King of Fields 93 et 49ème au TERA. Malgré ça, c’est son neutral qui lui fait défaut avant d’atteindre le niveau des Luigi japonais comme Rarukun ou de son confrère canadien Luugi – 6ème du classement.
Prenant une pause jusqu’à mai pour se concentrer sur ses études, il faudra attendre la seconde moitié de l’année avant de voir Réhann reprendre du service.
Eko (#45) d’IziDream : Le coach de MkLeo, rien que ça ! Entre ses séances de coaching avec la légende mexicaine, il n’était pas rare de voir la 2ème meilleure Palutena française faire d’excellents placements aux régionaux ou majors auxquels il participait, limité dans ce classement par une inactivité notable, liée à son rôle de coach, entre autres.
Il a tout de même pu pendant ce temps récupérer des victoires contre MoDzai, TriM, M4E, Azrael, entre autres avec notamment une 9ème place à la SLY Lan et au King of Fields 93, ainsi qu’une 25ème place au TERA.
Draver (#44) de San Esports : Si on devait résumer l’année de Draver en un mot, ce serait la constance. Il n’a certes participé qu’à 7 tournois, mais il n’a perdu que contre trois joueurs non classés dans le top 50 européens : des victoires contre Mezcaul, Réhann, RyuKai ou encore Tarik viennent compléter son palmarès avec une 13ème place à la Dose2Sucre.
Considéré comme le meilleur Young Link de France, le seul facteur le gardant aussi bas dans ce top 50 est son manque d’activité.
RyuKai (#43) de BH3 Esports : Cela fait déjà un bon bout de temps que RyuKai tente de devenir le meilleur Fox d’Europe, et le classement lui donne cette distinction avec un pocket Wolf plus que décent. Avec une grande participation en 2023 et des résultats tels que 9ème au Glory, 9ème au Thonon Gaming Fist et 17ème à l’Icarus, la seule chose qui lui fait vraiment défaut est que la majorité de ses wins contre des joueurs du top 50 sont dans des events plus petits.
On notera notamment sa performance au Paris Fan Festival. 2ème avec des victoires à la suite contre Leon, Raarchyor, MoDzai et Trim, un palmarès qu’il n’a malheureusement pas pu recréer à un national ou major.
Naskino (#40) anciennement de GO : Malgré la Kingcon en février étant annoncé comme sa dernière compétition, la Zelda de Naskino a fait des ravages aux tournois auxquels il a participé. 7ème au Wanted, 9ème à la Dose de Sucre et 13ème au King of Fields avec des victoires contre Leon, Mezcaul et Spectral.
La qualité et non la quantité était donc le mot d’ordre pour cette « Retired Zelda » comme dit sur X, finissant sa carrière en beauté dans le top 40 européen.
Artsnif (#39) d’Ici Japon Corp. : Un des nombreux membres du bootcamp au Japon, Artsnif est un de ceux qui risquent de faire le plus de ravages en revenant au pays. Alors que la meta Steve se développe de plus en plus, le joueur d’Ici Japon Corp. risque d’être un de ses plus terrifiants pilotes. Son plus gros mot défaut cette année a été l’inconstance, que ce soit dans ses résultats ou ses match-ups. Malgré des wins contre des joueurs de très haut niveau comme Raachyor, Raflow et même ayant vaincu crêpe Salée deux fois, il a également beaucoup de défaites face à des joueurs qui ne font pas partie de ce top 50.
5ème au Shonen War comme 97ème à l’UFA, il y a de grandes chances que l’expérience acquise au Japon fasse de lui un des joueurs à observer de plus près en 2024.
Spectral (#38) de Cicadas Gaming : Un des plus éminents joueurs de Samus du continent (malheureusement éclipsé par Sisqui et Quik que l’on retrouve dans le top 10), Spectral s’est montré plus que capable de poser un vrai challenge à l’étranger en participant à des nationaux dans 5 pays différents, notamment une 13ème place au Glory en Espagne. Il a également fait partie du bootcamp japonais début 2024
Ce qui aide le plus le Bordelais à se démarquer, c’est sa capacité à dominer un adversaire une fois qu’il l’a bien analysé. 4 sets contre KIDD et contre Pew, ce qui a énormément boosté son winrate contre le top 50 de manière générale. Un atout qui ne le rend que plus effrayant au fil du temps.
Pew (#37) : Un vétéran de la scène Smash Ultimate, cette année on a vu Pew abandonner son traditionnel Ness pour pivoter vers un zoner tout aussi frustrant : Min Min. (La meta Fighters Pass 2 mesdames et messieurs.) Un changement de personnage qui lui a offert beaucoup de succès à l’étranger.
On note en particulier son entrée aux Pays-Bas, finissant 1-0 contre les deux joueurs les plus éminents du pays – Space et SupahSemmie – qui l’ont mené à son pic de la saison, une 17ème place au King of Fields.
Neeroz (#36) de BMS Esports : L’un des joueurs qui a participé au plus d’événements du vieux continent juste derrière Léon, le meilleur Pikachu d’Europe a pu accumuler beaucoup d’expérience cette année. Après notamment avoir triomphé de Flow, meilleur Roy d’Europe au Dominus Flame, il n’a cependant pas réussi à atteindre le top 8 d’un tournoi national ou major.
Avec une 25ème place au Tera et des victoires contre MoDzai, Lancelot ou encore SOLO, certains membres du conseil pensent que sa première grosse performance en tournoi européen marquera un vrai tournant pour sa carrière.
TriM (#34) : Avec l’arivée du Fighters Pass 2, de nombreux joueurs de Megaman top niveau ont drop Megaman en faveur de personnages plus modernes – on pense par exemple à Kameme qui a fait la transition vers Sora. Malgré ça, TriM a continué de démontrer le neutral monstrueux pour lequel il est connu.
Malheureusement, après un début explosif à la SLY Lan (7ème) et au Glory (13ème), le main du « Blue Bomber » a eu une seconde moitié beaucoup plus lente. Il réussira malgré cela à vaincre crêpe Salée et Flow à deux reprises ainsi que Raachyor.
KIDD (#25) : Meilleur représentant de la Ville Rose – malgré un caractère un peu farouche selon certains membres de la scène locale – KIDD est l’un des joueurs européens qui a eu la plus grande progression en 2023. Avec un changement de personnage plus que surprenant statistiquement, passant de Fox au Mii combattant, deux tournois l’ont mis sur la carte européenne.
Le King of Fields lui a permis de montrer son niveau au niveau national, battant Ogey, Leon et NaetorU pour arriver à la 13ème place. Mais c’est à domicile dans le sud de la France au Sunrise – souvenez-vous – qu’il brillera véritablement, son gameplay électrique lui permettant de battre Lancelot et MkLeo pour arriver à la cinquième place.
Nitox (#24) d’Esprit Shonen : Un des seuls joueurs de Lucas jouant à un top niveau continental, Nitox a pu acquérir des wins de très haut niveau avec son personnage atypique : Oryon, Raachyor, crêpe salée et même quiK.
Avec des résultats constants dans le top 16 des nationaux et 32 des majors avec comme seule exception un 33ème au Tera, un résultat plus que respectable, l’année de Nitox était sous le signe d’une brillante constance, démontrant sa maîtrise du personnage.
MoDzai (#22) d’IziDream : Notre premier représentant national à avoir atteint le top 8 de plus d’un major, le meilleur Pac-Man européen a ajouté un élément explosif à son arsenal. Copiant son homologue japonais Tea, MoDzai a commencé à jouer Kazuya. Une combinaison qui lui permet de naviguer certains match-ups avec aise… Et les résultats le montrent.
Une victoire contre Raflow, Semmie, Oryon et crêpe salée, 3 contre Leon et 4 contre Flow avec une 7ème place au King of Fields et à l’ICARUS et 5ème au Regen… Il manque de peu le top 20.
Rendez-vous samedi pour la deuxième partie avec les 8 joueurs français du top 20 !