Après les événements de la veille au Challengers Day, la ligue française a pris la décision d’exclure DVM le temps du second split des Challengers France.
Prévu en troisième match du Challengers Day ce mardi 8 avril, le duel très attendu entre Joblife et DVM Esport n’a finalement jamais eu lieu. La raison ? Des violences soudaines dans les tribunes des Arènes d’Évry-Courcouronnes, rapidement attribuées, selon plusieurs témoignages, à des membres du groupe de supporters de DVM. Les affrontements ont nécessité l’intervention des forces de l’ordre et ont conduit à l’annulation pure et simple de la rencontre.
Selon les propres dires de JL Tomy
— Bruxelles (@itsBruxelles) April 8, 2025
des gars proches des CEO de DVM se sont mis à plusieurs pour tabasser JL Fakemonster lors du Valorant Challenger France aux Arènes pic.twitter.com/ffyD0b5NZE
Des débordements graves et une réaction immédiate
Les images de tension et de chaos circulant sur les réseaux sociaux ont provoqué une vive réaction au sein de la communauté esports française. Moins de 24 heures après les faits, les organisateurs de la Challengers League France ont pris une décision ferme : l’exclusion de DVM Esport du Segment 2 de la compétition.
Dans un communiqué publié le mercredi 9 avril, la ligue explique : « Considérant les incidents survenus lors du Challengers Day du 8 avril et l’implication de DVM, nous avons décidé d’exclure la structure de la suite du Segment 2 de la Challengers League France. Nous poursuivons notre examen de la situation et prendrons toute mesure appropriée supplémentaire si nécessaire. »
Cette annonce acte donc la fin immédiate du parcours compétitif de DVM dans ce segment de printemps. Aucune précision n’a encore été donnée sur le sort réservé aux joueurs de l’effectif, ni sur de potentielles sanctions individuelles. De son côté, DVM n’a pas encore réagi officiellement.
Un précédent historique dans la ligue française
C’est la première fois qu’une telle mesure est prise dans la scène française de VALORANT à ce niveau. Cette exclusion marque un tournant disciplinaire majeur, soulignant la volonté des organisateurs de ne tolérer aucun comportement violent, même indirectement lié à une structure compétitive.
voilà l'émotion que j'ai envie de retenir du Challengers Day, malgré tout. 🤍
— ZER Lou (@louhngle) April 9, 2025
un moment de rencontre entre bronzoss et radiants, une 1ère LAN pour nos joueurs français et européens, une occasion d'enfin se retrouver autour d'une passion commune : VALORANT et l'esport 🇫🇷.
j'ai… pic.twitter.com/vYS3f9q9j4
L’affaire soulève également la question de la responsabilité des organisations vis-à-vis de leur communauté. Dans le contexte actuel de professionnalisation croissante de l’esport, les structures sont désormais attendues au tournant sur la manière dont elles encadrent leurs fans, en ligne comme dans les événements physiques.
À ce jour, les investigations sont toujours en cours, tant du côté des autorités que des organisateurs de la ligue. Des mesures complémentaires pourraient donc être prises dans les jours à venir.
— Challengers France (@valleague_fr) April 9, 2025
