XTQZZZ (Vitality) : « J’avais ce feeling, un peu comme à Austin »

XTQZZZ - Vitality

Quelques instants après le sacre historique de Vitality au StarLadder Budapest Major 2025, le coach français Rémy « XTQZZZ » Quoniam a pu répondre à quelques-unes de nos questions en zone mixte.

Après ce sacre à Budapest, quelle est la première chose qui t’est venue à l’esprit ?

« C’est toujours spécial. Sur la dernière carte, on les a vraiment malmenés… pour rester poli. Donc l’adrénaline était déjà un peu retombée. Mais surtout, je me suis dit : quelle année… Quelle année. J’avais ce feeling, un peu comme à Austin, que si on faisait exactement ce qu’on avait prévu, on serait vraiment très prêts. »

La finale s’est-elle déroulée comme tu l’avais imaginée, malgré la défaite sur Nuke ?

« Sur Nuke, j’étais très énervé. On n’a pas joué avec assez de courage, d’audace. Même si c’est un BO5 et qu’il y a des jokers, celui-là était brûlé sans défense. Ensuite, l’ordre des maps était clair : Dust2, c’est la maison. Inferno était la clé du BO, surtout pour eux, et le gagner 13-9 en perdant deux pistols montre notre supériorité. Overpass, je voulais absolument l’avoir en quatrième map, et ça s’est passé exactement comme je l’avais vu, notamment grâce au focus mis sur le pistol round. »

Que penses-tu du format BO5 en finale de Major ?

« On en a joué dix cette saison, c’est extrêmement éprouvant en termes de préparation. Je ne suis pas spécialement favorable, même si je comprends que les plus grandes compétitions soient en BO5. Peut-être que toutes ne devraient pas l’être. »

Face à Team Spirit et FaZe Clan, l’expérience et le mental ont semblé faire la différence.

« Oui, le mental, c’est quelque chose qu’on travaille tous les jours avec le staff. Notre capacité à reset avait un peu disparu en fin de saison, mais au Major, c’était interdit. On s’est dit qu’on allait assumer notre style, celui qu’on a construit toute l’année, sans s’adapter excessivement à l’adversaire. Et ça a fonctionné. »

À titre personnel, est-ce la meilleure saison de ta carrière ?

« Oui, clairement. J’ai gagné mes deux premiers Majors. Il y avait un contrat moral sur trois ans avec Neo (Fabien Devide, CEO de Vitality), et il ne reste presque plus rien à cocher. Quand ce sera totalement accompli, je pourrai dire que j’ai fait ce que je devais faire. »

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