Après un dernier upset contre BDS, Beastcoast soulève le trophée à Manchester !

Immense surprise de ce major de Manchester, Beastcoast soulève le titre après une finale épique contre BDS (Crédit : @R6esports)

La Cinderella Run est validée après un Bo5 complet. Beastcoast, une équipe américaine dont le roster s’est entièrement formé il y a 3 mois remporte le premier major de l’année sur Manchester.

Sortant des poules en 3-2, Beastcoast n’étaient pas perçus comme une menace en arrivant aux quarts de finale. Première seed de l’Amérique, considérée comme la plus faible des trois régions présentes dans le top 8, ils devaient de suite affronter FaZe Clan, contre qui ils avaient perdus 0-2 en phases de poules.

Mais c’est ici que Beastcoast a commencé à surprendre tout le monde. Un 2-0 d’une rapidité déconcertante contre l’une des équipes qu’on croyait déjà qualifiée en demi-finale. Les Américains et surtout Gunnar (28-8, 1.86 de rating) ont tout bonnement décimé FaZe. 7-4 sur Labs et un 7-1 sur Kafe avec une phase de défense parfaite… De quoi faire d’eux une cible notable pour le reste des play-offs.

Malgré ça, beaucoup de fans considéraient cette victoire comme une sorte de coup de chance. Après tout, FaZe avait l’habitude de choke à l’international aux moments les plus importants. Mais Liquid – bouillant après leur victoire contre les champions du monde en 2-0 – semblait être l’équipe qui pouvait les arrêter…

Clutch sur clutch, round après round, Beastcoast ne semblait pas vouloir s’arrêter avant la grande finale. Portés par l’énergie de leur coach Fettuccine, les Américains se sont défaits de Liquid après un 7-3 sur Gratte-ciel et un 7-5 sur Banque, les rookies avaient déjà accomplit l’exploit en arrivant face à BDS en finale !

Le David américain face au Goliath européen

Tout compte fait, le parcours de BDS et de Beastcoast était étrangement similaire. Les deux équipes ont eu beaucoup de mal à se qualifier, finissant en 3-2 mais on réussi à reprendre du poil de la bête lors des play-offs jusqu’à arriver en finale sans perdre une seule carte.

Pour Beastcoast, le motto pour cette finale était simple : « Amusez-vous, peu importe si on gagne ou on perd » a déclaré leur coach avant le match avant d’envoyer ses poulains sur le serveur. Et ils n’ont pas perdu de temps pour bien s’amuser, remportant Gratte-Ciel 7-5 notamment grâce au rookie dfuzer (15-5, 1.52 de rating) et Gunnar (13-8, 1.23 de rating), se mettant déjà dans la conversation de MVP du tournoi.

Mais il n’a pas fallu longtemps pour que BDS rebondisse sans flancher. La superteam européenne était l’un des grands favoris du tournoi et ils l’ont de suite montré sur Consulat avec un score de 7-3 avant de mener au score via un 7-5 sur Chalet et ce malgré un Shaiiko qui n’a pas réussi à être en KD positif une seule fois des 3 premières cartes. Heureusement, une performance absolument monstrueuse de LikEfac (17-4, 1.62 de rating), le capitaine déterminé à pousser son équipe jusqu’au bout.

Une intention louable certes… Mais avec un Gunnar qui dépasse les 10 kills à chaque fois, il est difficile de rivaliser constamment, et la 4ème map n’a pas fait exception, l’ex-joueur des Sonics finissant Kafe (7-5) en 16-9, s’approchant dangereusement du record de kills dans un Bo5 en T1.

Et l’histoire est écrite trois fois dans une seule et même map sur Frontière après avoir empêché le come-back de BDS : 7-5. Gunnar bat le record de kills avec 63 en 5 maps. Les Américains remportent leur premier major en 2 ans. Mais surtout, les Beastcoast, une équipe formée en 3 mois a dominé sa région avant de finir au sommet du monde en s’amusant tout du long. C’est pour ça que sont faits les jeux vidéos après tout, non ?

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