Fnatic, KOI, G2… l’Europe n’a pas gagné un seul match aux Worlds 2025

Mercredi noir pour les Européens, avec les défaites successives de Fnatic, KOI et G2 aux Championnats du monde.

Le Main Event des Worlds 2025 a débuté ce mercredi à Shanghai, et la première journée du Swiss Stage a tourné au fiasco pour les représentants européens… Les trois équipes issues du LEC, à savoir Fnatic, Movistar KOI et G2 Esports, se sont toutes inclinées lors de leur premier match, terminant la journée sur un inquiétant 0-3 collectif. Un démarrage qui met déjà la région en danger dans un format sans seconde chance, où trois défaites signifient l’élimination pure et simple. Pendant que les formations coréennes et chinoises confirmaient leur domination, l’Europe, elle, a semblé désemparée et à court de solutions.

Fnatic a ouvert le bal avec une défaite frustrante face aux CTBC Flying Oyster. Malgré un début encourageant, les joueurs britanniques ont rapidement perdu pied après un teamfight décisif autour du premier Héraut de la Faille. Les Taïwanais ont ensuite dicté le tempo, verrouillant tous les objectifs jusqu’à conclure en trente minutes. Movistar KOI, de son côté, a longtemps cru tenir sa chance contre KT Rolster, menant au gold avant de s’écrouler en milieu de partie sur plusieurs erreurs collectives. Enfin, G2 Esports, considéré comme le dernier rempart de l’Europe, a sombré face à Top Esports : un match à sens unique, conclu par un écart de plus de 10 000 golds après seulement une demi-heure de jeu.

Forcément une équipe en 0-2

Au terme de cette journée noire, le LEC affiche le pire bilan parmi les grandes régions. L’absence de plan clair, la faiblesse des drafts et le manque de coordination ont mis en lumière un fossé grandissant avec l’Asie. Désormais placées dans le pool 0-1, les trois équipes européennes n’ont plus le droit à l’erreur : Fnatic affrontera Bilibili Gaming, tandis que G2 Esports et Movistar KOI se retrouveront dans un duel fratricide. Une rencontre qui garantira au moins une victoire européenne, mais aussi une élimination imminente en cas de nouveau revers. Le LEC joue déjà gros après une seule journée de compétition.