Alexandre Job (Galions) : « L’objectif reste le même : faire partie des grands en France »

"L'équipage" de Galions

Dans une récente interview, Alexandre Job a dévoilé les coulisses de la création de Galions et les nouvelles ambitions du club français.

Alors que la fin de GO (anciennement GamersOrigin) a suscité de nombreuses réactions dans l’écosystème esportif, Alexandre Job, ancien DG de GO et désormais co-CEO de Galions avec Maxime « Sixen » Tillet, s’est confié sur ce nouveau projet et les ambitions du club auprès de nos confrères de Last Hit.

Un partenariat stratégique pour franchir un cap

Le rapprochement entre GO et Sixen ne s’est pas fait par hasard. « Il y a quelques mois, on a eu des échos qu’il y avait une possible fin de TDS. De notre côté, on avait atteint un plafond de verre », explique Alexandre Job. Le club cherchait à se structurer autour d’une figure emblématique. « On voulait notre LRB (Solary) ou notre Kameto (Karmine Corp) à nous, quelqu’un d’impliqué à fond dans le club et pas juste une tête d’affiche. »

Sixen a joué un rôle clé dans ce rapprochement. « Il est pleinement impliqué, son avis compte autant que le mien », souligne Job. Ce partenariat se traduit aussi par une nouvelle structure juridique, Galions, qui se veut distincte de GO : « Ce n’est pas un simple rebranding. C’est une nouvelle société avec un partage des parts entre GamersOrigin et Maxime. »

Une vision ambitieuse et des projets multiples

Galions vise à devenir un acteur majeur de l’esport français. « L’objectif reste le même : performer et faire partie des grands en France », déclare Alexandre Job. Cela inclut l’exploration de nouvelles licences comme Valorant, TFT ou Rocket League, et un éventuel retour en Division 2 sur League of Legends.

En parallèle, Galions entend renforcer le lien avec ses supporters en organisant des viewing parties récurrentes, notamment à Levallois-Perret, et potentiellement dans le sud de la France.

Une transition assumée, mais brutale

La fin de GO a surpris, voire déstabilisé certains fans. Alexandre Job reconnaît : « Pendant le mercato, les joueurs pensaient signer pour GO. » Pourtant, la décision de maintenir le projet secret était délibérée : « On voulait que la coupure soit nette. Je comprends les réactions et je suis allé parler à certains fans directement pour répondre à leurs questions. »

Une page tournée, mais pas un échec

Pour Job, la transformation de GO en Galions est une évolution positive. « Si on n’avait pas été GO, on ne serait pas Galions maintenant. Ce n’est pas un échec. Galions apporte du positif pour tout le monde : GO, Sixen, les supporters. »

Avec ce projet, Galions ambitionne de marquer l’histoire de l’esport français, tout en construisant une identité forte et durable.

Quitter la version mobile