Dans une récente interview, Alexandre Job a dévoilé les coulisses de la création de Galions et les nouvelles ambitions du club français.
Alors que la fin de GO (anciennement GamersOrigin) a suscité de nombreuses réactions dans l’écosystème esportif, Alexandre Job, ancien DG de GO et désormais co-CEO de Galions avec Maxime « Sixen » Tillet, s’est confié sur ce nouveau projet et les ambitions du club auprès de nos confrères de Last Hit.
[Interview] 🗣️: @alec_job 🇫🇷 : « Pendant le mercato, les joueurs pensaient signer pour GO ! »
— Last Hit (@Last_HitOff) December 24, 2024
L'ex DG de GO et désormais CEO avec @SixenFR de @Galions_ s'est exprimé sur ce nouveau projet, la fin de GO et les ambitions du club. ⬇️ pic.twitter.com/kbp6JjY3Yl
Un partenariat stratégique pour franchir un cap
Le rapprochement entre GO et Sixen ne s’est pas fait par hasard. « Il y a quelques mois, on a eu des échos qu’il y avait une possible fin de TDS. De notre côté, on avait atteint un plafond de verre », explique Alexandre Job. Le club cherchait à se structurer autour d’une figure emblématique. « On voulait notre LRB (Solary) ou notre Kameto (Karmine Corp) à nous, quelqu’un d’impliqué à fond dans le club et pas juste une tête d’affiche. »
Sixen a joué un rôle clé dans ce rapprochement. « Il est pleinement impliqué, son avis compte autant que le mien », souligne Job. Ce partenariat se traduit aussi par une nouvelle structure juridique, Galions, qui se veut distincte de GO : « Ce n’est pas un simple rebranding. C’est une nouvelle société avec un partage des parts entre GamersOrigin et Maxime. »
Une vision ambitieuse et des projets multiples
Galions vise à devenir un acteur majeur de l’esport français. « L’objectif reste le même : performer et faire partie des grands en France », déclare Alexandre Job. Cela inclut l’exploration de nouvelles licences comme Valorant, TFT ou Rocket League, et un éventuel retour en Division 2 sur League of Legends.
Bienvenue aux joueurs #LFL qui porteront fièrement nos couleurs en 2025 ! 🤍@Ragnerlol1 🇹🇷@XerxeLoL 🇷🇴@Serinlol 🇹🇷@Jezu_lol 🇫🇷@Zoelys_LoL 🇫🇷@Hairost 🇫🇷 – Head Coach@HoreusLoL 🇫🇷 – Assistant Coach@Mascodeux 🇫🇷 – Analyste@Manager_Ayden 🇫🇷 – Manager#NoMercy ⚔️ pic.twitter.com/UcxzWgqljZ
— Galions (@Galions_) December 9, 2024
En parallèle, Galions entend renforcer le lien avec ses supporters en organisant des viewing parties récurrentes, notamment à Levallois-Perret, et potentiellement dans le sud de la France.
Une transition assumée, mais brutale
La fin de GO a surpris, voire déstabilisé certains fans. Alexandre Job reconnaît : « Pendant le mercato, les joueurs pensaient signer pour GO. » Pourtant, la décision de maintenir le projet secret était délibérée : « On voulait que la coupure soit nette. Je comprends les réactions et je suis allé parler à certains fans directement pour répondre à leurs questions. »
Une page tournée, mais pas un échec
Pour Job, la transformation de GO en Galions est une évolution positive. « Si on n’avait pas été GO, on ne serait pas Galions maintenant. Ce n’est pas un échec. Galions apporte du positif pour tout le monde : GO, Sixen, les supporters. »
Avec ce projet, Galions ambitionne de marquer l’histoire de l’esport français, tout en construisant une identité forte et durable.
De la tempête et des vagues surgissent les Galions !#NoMercy ⚔️ pic.twitter.com/RULbRp5DTI
— Galions (@Galions_) December 9, 2024