Wrocław, Pologne – Le compte à rebours est lancé. À six semaines de sa sortie officielle, Dying Light: The Beast s’annonce comme l’opus le plus intense et sanglant jamais conçu par Techland. Une nouvelle bande-annonce, sobrement intitulée « Blood & Guts », dévoile un concentré de violence explicite à couper le souffle. Les images, brutales et sans concession, annoncent clairement la couleur : cette expérience n’est pas faite pour les âmes sensibles.

L’équipe du jeu a relevé la barre avec une ambition claire : repousser les limites de la franchise sur tous les plans. Dans Dying Light: The Beast, l’horreur corporelle atteint un degré de réalisme et d’intensité inédit. « Nous avons considérablement augmenté l’horreur corporelle pour transmettre la sensation viscérale de survie et la rage de vengeance de Kyle », confie Tymon Smektała, directeur de la franchise Dying Light.
Cette approche ne se résume pas à une surenchère visuelle. Elle s’inscrit dans une volonté de narration immersive, où chaque coup porté, chaque mutilation infligée, participe à la montée en tension psychologique du joueur. Voir la chair se déchirer, sentir la violence de chaque impact, observer de près les dégâts infligés : c’est ainsi que les cauchemars prennent vie, selon les créateurs du jeu.
L’équipe de développement a procédé à une refonte totale du système de dégâts corporels grâce à une évolution majeure de leur moteur interne. Nathan Lemaire, directeur du jeu, précise : « Nous avons doublé le nombre de zones sensibles – les ‘nœuds sanglants’ – sur les ennemis. Cela permet de viser avec précision et de sectionner des membres comme jamais auparavant. L’angle et la trajectoire de chaque attaque influencent le résultat : chaque coup devient un acte chirurgical de violence. »
Résultat : des combats uniques, imprévisibles et d’une brutalité saisissante, où les blessures visibles s’accumulent sur les corps ennemis, et où les coups de grâce – désormais trois fois plus nombreux – transforment chaque affrontement en une scène de carnage maîtrisée.
Ce souci du détail se retrouve également dans l’approche artistique. Dominik Wasieńko, responsable artistique des personnages, explique les efforts de l’équipe : « Nous avons revu tous les visuels des blessures pour qu’ils s’adaptent à différents types de corps. Les recherches ont été approfondies. Disons simplement que mon historique de navigation est désormais compromettant… »
L’équipe artistique a même été jusqu’à utiliser du faux sang dans des conditions réelles, afin de recréer fidèlement les éclaboussures et effets visuels que les outils numériques ne parvenaient pas à reproduire. Katarzyna Tarnacka-Polito, impliquée dans ce processus, raconte : « Rien n’était assez réaliste. Nous avons donc recréé les scènes nous-mêmes, avec un acteur et beaucoup de faux sang. »
Prévu pour le 19 septembre 2025 sur PC, PlayStation 5, PlayStation 5 Pro et Xbox Series X|S, Dying Light: The Beast promet de redéfinir les standards du survival horror moderne. Plus viscéral, plus interactif, plus réaliste – chaque détail témoigne d’une volonté de plonger le joueur dans une expérience où la peur et la violence deviennent tangibles. L’équipe du jeu semble bien décidée à marquer durablement les esprits… et les rétines.