Harcèlement sexuel : le directeur d’Activision Blizzard accusé à son tour

Lui aussi accusé de harcèlement sexuel, le directeur d’Activision Blizzard King, Bobby Kotick, se retrouve désormais dans l’œil du cyclone.

Le dossier concernant les accusations de harcèlement sexuel chez Activision Blizzard King (ABK) est encore loin d’être clôt. Dans un article publié cette semaine par le Wall Street Journal, le directeur du géant du jeu vidéo est accusé de complicité. « Le directeur d’Activision, Bobby Kotick, était au courant depuis des années des allégations pour harcèlement sexuel planant sur le géant du jeu vidéo », titre notamment le journal.

Cet article écrit par Kirsten Grind, Ben Fritz et Sarah E. Needleman rapporte non seulement que Bobby Kotick était informé des actes délictueux (le harcèlement sexuel est considéré comme un délit, non un crime) commis au sein de son entreprise, mais qu’il tient également une part de responsabilité. Le patron d’ABK aurait eu un comportement problématique avec certains salariés, dont l’ex co-directrice de Blizzard Entertainment, Jennifer Oneal, qui aurait ensuite quitté son poste et l’entreprise pour cette raison principalement.

En réponse à ces nouvelles accusations, les employés d’Activision Blizzard King se sont réuni sous la bannière du comité « A Better ABK ». Leur objectif est simple : obtenir la démission de Bobby Kotick. Affaire à suivre…

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