Malgré un début de saison compliqué en VCT, le Français nataNk et son équipe gardent les playoffs en ligne de mire.
Battue 2-0 par Fnatic lors de la deuxième semaine du VCT EMEA Stage 2, l’équipe espagnole KOI peine à lancer son split. Mais le Français Nathan « nataNk » Bocqueho, nouveau venu dans l’effectif, garde confiance. Dans un entretien accordé à nos confrères de Sheep Esports après la rencontre, il est revenu sur ses débuts avec KOI, le niveau de la ligue et les leçons tirées de son parcours.
Fnatic, une référence mondiale difficile à bouger
Contre l’une des équipes les plus régulières du circuit, KOI n’a pas démérité, notamment sur Haven. « Le deuxième map s’est jouée à des petits détails », analyse nataNk. « Contre une équipe comme Fnatic, qui a été la meilleure du monde cette année, chaque erreur se paie cash. On peut quand même être fiers de ce qu’on a montré. »
Si Sunset a été plus compliqué, le duel sur Haven a laissé entrevoir du potentiel. « Ils sont constants, très solides… mais je pense qu’on n’a pas été ridicules », ajoute-t-il.
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Une intégration en progrès chez KOI
Recruté récemment après un passage chez Leviatán, nataNk monte en puissance. « Je n’étais pas totalement satisfait de ma performance contre Team Liquid. Mais on a eu beaucoup d’échanges en interne cette semaine. J’ai appliqué les retours de l’équipe, et ça s’est vu contre Fnatic », confie-t-il. « Je commence à bien comprendre ce qu’on attend de moi. »
Sur le plan du rôle, le Français est utilisé de manière très flexible : « Je dois m’adapter selon les besoins de la compo. Je ne maîtrise pas tous les agents à la perfection, mais tant que je comprends clairement ce que je dois faire, ça me convient. »
Dans une poule où figurent Fnatic, Team Liquid, NAVI, la Karmine Corp ou encore Apeks, nataNk estime que KOI reste compétitif. « Aujourd’hui, je nous place troisièmes. On a perdu contre les deux meilleures équipes, mais je pense que si on affrontait Liquid plus tard dans la saison, on aurait peut-être pu les battre. »
Les ambitions sont claires : « On doit gagner nos trois derniers matchs si on veut se qualifier. Deux victoires pourraient suffire, mais on vise trois pour être sûrs. »
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Progresser, sans pression inutile
Représenter KOI ne semble pas être une source d’anxiété : « Je ne ressens pas de pression particulière. L’objectif, c’est de faire mieux que lors des splits précédents, où l’équipe n’a pas gagné un seul match. On a déjà montré un meilleur visage. »
Objectif prioritaire : les playoffs. « Une fois qualifiés, avec du travail, pourquoi ne pas viser plus haut ? Mais on y va étape par étape. »
Fort de ses expériences passées, notamment chez Gentle Mates avec qui il a remporté l’Ascension en 2023, nataNk confie avoir été surpris par la barrière de la langue à l’international : « Je parle bien anglais, mais je n’avais pas anticipé la difficulté à écouter et réagir aussi vite qu’en français. Il faut être beaucoup plus direct, notamment en situation de stress. »
Il a dû adapter sa communication : « Je disais parfois des phrases complètes comme ‘Il y en a deux B’ au lieu de simplement ‘2B’. Ce genre de détail compte beaucoup. »
Des retrouvailles précieuses avec baddyG
Aux côtés de Kamil « baddyG » Graniczka, qu’il avait déjà côtoyé chez Vitality, le Français retrouve un repère : « C’est quelqu’un que j’apprécie énormément. Même quand on était dans des équipes différentes, on jouait encore ensemble en ranked. »
Il souligne l’importance de son énergie sur scène : « Il n’a pas peur de trash-talk ou de nous chauffer. Il apporte une vraie présence et tire le groupe vers le haut. C’est le frère, clairement. »
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Avec trois matchs restants et aucun droit à l’erreur, KOI est au pied du mur. Mais nataNk, malgré les obstacles, croit en la progression du collectif. Si les automatismes continuent de se développer, les playoffs sont à portée de clic.
MKOI nataNk 🇫🇷: “Our objective? To do better than last season. The team didn’t manage to win a single match across the last two splits. We’ve had losses already, but we’ve also shown a much better face”
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