Dans un live et une vidéo postée sur YouTube ce week-end, le Belge a justifié son choix de rejoindre la Karmine Corp en tant que remplaçant pour le Summer Split du LEC.
Arrivé chez la Karmine Corp pour le Summer Split 2025, Yasin « Nisqy » Dinçer a tenu à clarifier lui-même la nature exacte de son rôle. Lors d’un live diffusé sur sa chaîne personnelle, l’ancien midlaner de SK Gaming et ex-support chez Vitality a mis fin aux spéculations : il n’intègre ni le staff technique ni le cinq titulaire, mais bien l’effectif en tant que joueur remplaçant sous contrat.
Le Summer Split approche à grands pas, l'heure pour nous d'annoncer l'arrivée de @Nisqy en tant que sub de notre équipe #LEC !*
— Karmine Corp (@KarmineCorp) July 23, 2025
*pending Riot approval pic.twitter.com/o70Oy2VytK
Un poste discret, mais actif
« Déjà, faut savoir que je ne suis pas coach, d’accord ? Je ne suis pas positionnal coach de Vladi. Je ne suis pas coach de la KC, je suis le sub », a lancé Nisqy d’entrée. Son rôle est clair : observer, soutenir si besoin, mais sans interférer dans la hiérarchie de l’équipe. « Je regarde tous les scrims pour voir comment l’équipe se porte. Si Vladi a besoin d’analyser des 1v1, ou s’il n’est pas au courant d’un matchup, je suis là pour aider. »
Le joueur belge de 26 ans précise qu’il a déjà participé à quelques scrims, et reste disponible pour davantage si le staff le juge nécessaire. Son implication est flexible, dictée par les besoins du collectif. « Le staff m’utilise comme il le souhaite. Je donne du feedback quand je regarde les scrims, sur la com, sur certains points de jeu… Mais ça change pas grand-chose à ma vie. Je continue mes streams, je vis à Berlin. »
Un contrat de joueur à part entière
Loin d’un rôle honorifique, Nisqy rappelle qu’il est officiellement sous contrat : « J’ai un contrat comme un joueur normal. C’est pas du bénévolat. Je suis payé pour être là, pour aider si besoin ». Il insiste sur la réalité sportive de son statut : il fait bien partie de l’effectif, même s’il n’est pas amené à jouer d’entrée. « Si demain ils veulent me faire jouer, ils peuvent. S’ils veulent me garder en sub sans m’aligner, ils peuvent aussi. »
Ce choix, Nisqy l’assume entièrement : il ne s’agit ni d’une reconversion ni d’un point final à sa carrière, mais bien d’un moyen de rester actif dans l’environnement compétitif. « C’est gagnant-gagnant. Moi, ça me permet de rester en forme, d’être dans une dynamique de tryhard, et potentiellement d’avoir plus de chances de retrouver une équipe l’année prochaine. »
Pas là pour remplacer Vladi
Interrogé sur sa relation avec Vladimiros « Vladi » Kourtidis, midlaner titulaire de la KC, Nisqy se montre transparent : il n’y a ni compétition interne ni tension. « Si Vladi vient vers moi pour un avis, je suis là. Mais je ne suis pas là pour le coacher, ni pour lui dire quoi faire. Le groupe se porte bien, avec Vladi ça se passe bien. »
Quant à l’éventualité de jouer une game officielle, il reste mesuré : « C’est pas impossible que je joue. C’est possible aussi que je joue pas une seule game. Le futur nous le dira. »
Un soutien stratégique pour un été crucial
Dans une structure aussi médiatisée que la Karmine Corp, le choix d’intégrer un vétéran expérimenté comme Nisqy en tant que remplaçant peut sembler atypique. Mais pour l’organisation, engagée dans une course au titre et à une qualification aux Worlds, il pourrait s’agir d’un atout silencieux mais stratégique en cas de pépin ou de baisse de régime.
Comme l’a résumé le joueur lui-même : « Je suis remplaçant, point. »