
Si vous êtes comme moi, toujours à l’affût de petits jeux multijoueurs déjantés pour animer vos soirées entre amis, alors Polterguys: Possession Party mérite toute votre attention. J’ai eu l’occasion de plonger dans cet univers cartoonesque où fantômes farceurs et chaos surnaturel font bon ménage, et je peux vous assurer que j’ai rarement autant ri… tout en courant pour ma vie virtuelle.
Sorti le 17 avril 2025 sur PS5, Xbox Series, PC et PS4 (avec une version Switch prévue le 6 juin), Polterguys est un jeu multijoueur développé par Madorium Ltd et édité par Amplified Games. Il propose une expérience atypique mêlant course-poursuite, stratégie, et beaucoup de fourberie dans une ambiance aussi mignonne que malicieuse. Voici mon avis complet après plusieurs heures de jeu… et de hurlements devant l’écran.
Un concept rafraîchissant et complètement barré
Dès les premières minutes, j’ai été séduit par le concept : on incarne de petits spectres espiègles capables de posséder des objets du quotidien. L’objectif ? Échapper à un (ou plusieurs) monstres bien décidés à nous transformer en snack spectral. Mais attention, tout est permis : possession d’un ventilateur pour prendre de la vitesse, d’une boîte à pizza pour « faire le mort », ou d’une disquette pour revenir en arrière façon téléportation temporelle.
Le gameplay repose sur des mécaniques simples à prendre en main, mais qui deviennent franchement amusantes dès que plusieurs joueurs s’en mêlent. Chaque session se compose de trois manches par carte, et le dernier survivant est couronné vainqueur. En solo, c’est sympa, mais c’est clairement en multijoueur que le jeu prend toute sa saveur. J’ai eu des fous rires mémorables en essayant d’échapper à mes amis… avant de les balancer sans pitié dans les bras du monstre.

Gameplay : fun immédiat, chaos assumé
La première chose qui m’a marqué, c’est la prise en main ultra fluide. On est rapidement jeté dans l’action grâce à un tutoriel clair qui explique les bases : courir, se cacher, posséder un objet, utiliser ses capacités, et surtout… survivre.
Chaque objet possède des pouvoirs uniques, ce qui encourage à tester différentes stratégies selon la situation. J’ai adoré utiliser le champ magnétique pour attirer mes adversaires vers un piège, ou encore geler un joueur juste avant qu’il ne s’échappe. Mention spéciale au pont levable activable par levier, qui permet de piéger ses amis (ou soi-même, oui, ça m’est arrivé).
Le mode multijoueur en ligne permet jusqu’à 8 joueurs, avec des bots qui complètent si besoin. En local, jusqu’à 4 joueurs peuvent se partager l’écran. Et c’est là que les choses deviennent vraiment hilarantes : entre les objets volants, les pièges qui s’activent sans prévenir, et les retournements de situation de dernière seconde, j’ai passé des moments de pure folie. La tension monte particulièrement dans les duels finaux, quand il ne reste plus que deux joueurs. La musique s’emballe, l’écran change, et c’est la lutte pour la victoire !
Direction artistique : entre Pixar et maison hantée
Visuellement, le jeu adopte un style cel shading coloré qui m’a immédiatement rappelé certains dessins animés à la fois mignons et légèrement effrayants. L’ambiance est « hantée mais gentille », parfaite pour séduire un large public, même les plus jeunes (et les grands enfants comme moi).
Les dizaines de costumes déblocables ajoutent une jolie diversité visuelle. Ce n’est pas juste cosmétique : certains objets offrent aussi des capacités uniques, et permettent de mieux se repérer dans la mêlée. Les décors sont soignés, variés et pleins de pièges basés sur la physique, comme des plateformes tournantes, des téléporteurs et des surfboards incontrôlables.
Ambiance sonore : une vraie réussite
Côté son, c’est un sans faute. La bande-son est entraînante, les bruitages sont hilarants (mention spéciale au cri des fantômes) et l’ensemble contribue énormément à l’ambiance décalée du jeu. Le moment « VS » à la fin de chaque manche est particulièrement réussi, avec une musique dynamique qui fait monter la pression.
Contenu : un peu juste… mais prometteur
Alors oui, je ne vais pas le nier : Polterguys manque un peu de contenu à l’heure actuelle. Seulement 10 maps, un seul mode de jeu, et une expérience qui, en solo, tourne rapidement en rond. Mais en même temps, on est sur un party game, conçu avant tout pour de courtes sessions funs entre amis.
Les développeurs ont tout de même intégré un système de progression avec des skins à débloquer, des défis quotidiens, et un classement en ligne. Ce n’est pas encore ultra dense, mais c’est un bon début.
Quelques bugs… mais rien de dramatique
En toute honnêteté, j’ai rencontré quelques bugs ici et là : des phrases mal traduites (comme « le gagnant est joueur gagnant », qui m’a fait rire plus qu’autre chose), quelques collisions bizarres et une ou deux erreurs de manipulation quand je voulais sortir d’un objet. Mais rien qui casse l’expérience. Et comme le jeu est jeune, je suis convaincu que des mises à jour viendront corriger tout ça rapidement.

Le jeu est proposé à 25€, ce qui peut paraître un peu élevé pour le contenu actuel. Mais si vous êtes du genre à souvent jouer à plusieurs, en local ou en ligne, vous en aurez clairement pour votre argent. C’est le genre de titre qui ressortira souvent lors d’une soirée entre amis, à la manière d’un Overcooked ou Gang Beasts.
Verdict final : une fête hantée à ne pas manquer !
Polterguys: Possession Party est une vraie bouffée d’air frais dans le paysage des party games. Fun, original, accessible et taillé pour des soirées pleines de rires, il mérite clairement le détour si vous aimez les jeux multijoueurs décalés. Malgré quelques petits défauts, j’ai passé un excellent moment à posséder des objets loufoques, semer mes adversaires et hurler de rire avec mes amis.
Ce n’est pas le jeu le plus profond du monde, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Il est là pour mettre l’ambiance, et il le fait brillamment.
Note personnelle : 8/10
Un party game efficace, drôle et attachant. À jouer entre amis pour en profiter pleinement !