Worlds 2022 : DRX champions HISTORIQUES, Faker à la retraite ? Le récap complet de cette folle édition !

Deft - DRX

Les Worlds de League of Legends se sont terminés ce week-end et il y a beaucoup de choses à retenir. Entre les stars au rendez-vous, des stats sensationnelles ou la folle épopée de l’outsider coréen DRX, on fait le récap de ces magnifiques championnats du monde. 

Alors, quelles sont les belles surprises de ce mondial ? D’abord, on doit logiquement évoquer l’équipe européenne Rogue, qui a réussi à se hisser en quarts de finale, en sortant d’un groupe particulièrement relevé. À peine le rachat partiel de KOI officialisé, les joueurs guidés par un splendide Malrang n’ont pas chômé dans le groupe C. En effet, ils ont réussi à s’imposer contre DRX, futurs champions du monde et Top Esports, seed numéro 2 de la LPL.

D’un autre côté, il est aussi important de parler de T1, qui n’avait pas été très convaincant au Summer Split de la LCK, notamment après la gifle reçue en finale contre Gen.G (0-3). Cependant, l’équipe de Faker, portée par le petit prodige Zeus (18 ans) s’est hissé jusqu’en finale et n’est pas passée loin de repartir avec le quatrième titre de la structure. Mais malgré deux balles de matchs, ils ont craqué contre DRX (2-3). 

Pour les déceptions, comment ne pas évoquer la LPL, la région Chinoise que tout le monde voyait comme favorite pour la compétition. En effet, les équipes de la région championne du monde en titre ont clairement eu du mal cette année. À commencer par Top Esports, seed numéro 2 de la région mais qui n’a pas réussi à sortir des groupes, notamment après une défaite complétement folle contre GAM Esports. Ensuite, EDward Gaming (champion des Worlds 2021) et Royal Never Give Up (champion du MSI 2022) se sont fait sortir en quarts, avant que JD Gaming (champion en titre de la LPL) ne soit évincé par T1 dans le dernier carré. 

C’est aussi en regardant du côté de l’Europe que l’on a eu notre lot de déception. Malgré le beau parcours de Rogue, les autres pensionnaires du LEC n’auront pas été à la hauteur. Pour Mad Lions, l’aventure s’est terminée dès le Play-In contre Evil Geniuses (0-3). Le bilan n’est pas beaucoup plus reluisant pour Fnatic et G2 Esports qui n’ont ni l’un ni l’autre réussit à sortir de groupes, il faut l’avouer, très relevés. 

La magnifique épopée DRX 

Comment ne pas parler de la plus belle histoire des Worlds de League of Legends ? DRX. L’équipe Coréenne a écrit l’histoire en remportant la compétition, et a prouvé au monde entier la valeur d’un collectif incroyable, porté par de très belles individualités. Jamais dans l’histoire, une équipe n’avait atteint la finale en partant de la phase de Play-In. Et ce dimanche, DRX a remporté les Worlds ! En plus, l’équipe de Deft et Zeka a dû emprunter un long parcours avant de se qualifier aux championnats du monde. En effet, ils ont dû s’imposer en BO5 contre KT Rolster et SANDBOX Gaming dans le lower bracket des Regional Qualifiers avant de prendre l’avion pour Mexico et disputer le Play-In des Worlds. 

On a aussi vu la montée en puissance de très grands joueurs, entre Zeka, BeryL ou Kingen. Des trois, c’est probablement le midlaner de l’équipe coréenne qui a été le plus impressionnant tout au long de la compétition. Après avoir gap Knight (Top Esports) en poules, puis Scout (EDG) en quart de finale, le Coréen n’a fait qu’une bouchée de celui considéré comme le meilleur du monde : Chovy (Gen.G). Enfin, BeryL a montré tout son vice avec des picks démoniaques comme son désormais reconnu Heimerdinger support, sa Lux contre Gen.G ou encore son très surprenant Bard dans l’ultime game de la finale. Kingen, MVP du choc face à T1, aura tiré son épingle du jeu dans le dernier match de la compétition, en prenant le dessus sur Zeus, considéré comme le meilleur à son poste. On se souviendra notamment de sa performance magistrale sur Aatrox en game 4 (5/0/5). 

Les noms marquants 

Faker, celui qui écrit encore plus l’histoire de League of Legends en atteignant une nouvelle fois la finale de la compétition. En effet, il atteint pour la 5e fois de sa carrière la finale du championnat du monde, entouré de joueurs très prometteurs comme Keria, Zeus ou Gumayusi. 

Chovy, midlaner en pleine ascension qui a passé un cap pendant ces Worlds en atteignant la demi-finale qu’il n’avait jamais rejoint auparavant. Entouré de meilleurs joueurs depuis qu’il est chez Gen.G, celui qu’on considère comme le meilleur joueur du monde à l’heure actuelle aura d’autres occasions de remporter le Graal. 

Canyon, le jungler le plus impressionnant de la compétition sans aucune hésitation. En effet, le joueur de chez DWG Kia a fait kiffer toute la planète League of Legends avec des plays et un pick complétement dingue : Kayn. Son Kayn Red aura terrorisé Gen.G, sans réussir toutefois à porter les vice-champions du monde vers la victoire. 

Shoooogun !! Le désormais légendaire AD Carry des Saigon Buffalo – qui ne se sont certes pas qualifiés pour le main event – aura fait rêver la France avec des plays magnifiques, et notamment un pentakill en Play-In contre Isurus.

Les stats à retenir 

72,2 %. C’est le winrate complétement dingue de T1, qui a tout de même échoué en finale contre DRX, qui culmine de son côté à un honorable 66,7% de winrate au total. 

68. C’est le nombre de bans qu’a reçu le pire champion du jeu : Yuumi, et c’est pour notre plus grand plaisir. En effet, le petit chat ne s’est retrouvé dans quasiment aucune partie, et n’a pas pu être décisif comme il l’a été plus tôt dans la saison.

100 %. C’est la présence d’Aatrox dans ses championnats du monde. Le Darkin de la toplane a littéralement été le champion le plus important dans toutes les drafts. Avec 55% de winrate et 2,8 de KDA, le champion a été particulièrement redoutable dans ses championnats du monde.

52,5 %. C’est le winrate du blue side dans la compétition, qui a joué un rôle crucial, notamment lors de la finale où chaque fois qu’une équipe avait le blue side, elle s’est imposée. Sauf en dernière game bien sûr, où DRX a réussi à faire tourner la vapeur pour repartir avec la coupe. 

504. C’est le nombre de CS maximum qu’on ait vu, et qui d’autres que le très prometteur Gumayusi pour obtenir ce record. Avec 9,7 de CS par minute en moyenne, le jeune Coréen est l’un des joueurs les plus prometteurs de la scène et il l’a bien montré, notamment avec son steal Nashor en finale des Worlds de League of Legends. 

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