Après les défaites en finale de l’ESL Pro League et de l’IEM Dallas, MGG a interviewé ZywOo pour parler de Counter-Strike 2 de manière générale, de la forme de Vitality et des tournois qui s’enchaînent – phénomène qui ne fera que s’amplifier l’année prochaine.
« Je me sens bien depuis le début de CS2 », un sentiment que Mathieu « ZywOo » Herbaut continue à affirmer même après deux défaites à la suite en finale face à MOUZ et G2 Esports. Deux finales où Vitality « n’était pas là » selon l’AWPer phare des abeilles, une absence notable que ZywOo justifie notamment par le nouveau rythme de CS2. « C’est peut-être à cause du nombre de rounds réduits, mais on l’impression qu’on a pas le droit à une absence. Même si on est à 0-7, on peut juste gagner un round et soudainement on est de retour à 5-7, ça va beaucoup plus vite, parfois trop ». Un rythme de jeu qui se fait sentir dans les round eux-mêmes, dans les parties mais également dans le rythme des tournois.
En effet, même si ça donne au fans de quoi apprécier la compétition le plus possible, les tournois de haut niveau se sont enchaînés à une vitesse folle en 2024. Depuis le PGL Major de Copenhague, il y avait en moyenne moins d’une semaine entre la fin d’un tournoi et le début du suivant, la plus grosse pause sera prise dès la fin de la BLAST Premier Spring Final et ce jusqu’à l’Esports World Cup qui commence en mi-juillet. Sans compter bien entendu tous les tournois mineurs que des équipes comme 3DMAX ou Fnatic continuent de grind pour s’améliorer.
Ce rythme effréné impacte le mental dans une scène où le niveau de jeu est extrêmement serré entre les plus grosses équipes, et peut donc faire la différence. ZywOo utilise l’exemple de FaZe Clan : « Ils ont enchaîné peut-être 7 tournois avec peut-être une semaine de vacances, c’est normal qu’ils soient épuisés mentalement et physiquement […] on a peut-être l’impression qu’on est moins fort mais l’environnement autour de nous peut rendre ça épuisant. »
C’est une épreuve à laquelle beaucoup d’équipes devront s’adapter, et vite, étant donné que la structure des tournois en 2025 risque d’être encore plus condensée avec seulement quelques semaines de pause sur l’ensemble de l’année.