Fraîchement couronné champion du StarLadder Budapest Major, le Français de 32 ans a affiché ses ambitions dans une récente interview accordée à nos confrères de HLTV.
Dan « apEX » Madesclaire n’en a manifestement pas fini avec l’histoire. Dimanche dernier à Budapest, le capitaine de Team Vitality a ajouté un quatrième Major à son palmarès personnel, le troisième en tant qu’in-game leader, après la victoire face à FaZe Clan (3-1) en finale. Un exploit rarissime, partagé uniquement avec les membres de l’iconique roster Astralis. Arrivé à ce rôle en janvier 2020, le Français a mis plus de trois ans à décrocher son premier Major comme IGL, avant d’enchaîner depuis Paris 2023 avec deux nouveaux sacres à Austin puis Budapest.
« Quand tu en gagnes un, tu veux être parmi les IGLs qui en ont gagné deux, puis trois… », explique-t-il. « Je suis tellement heureux. J’ai une équipe incroyable, des coéquipiers qui m’aident chaque jour à être le meilleur capitaine possible. »
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Trois Majors, trois histoires différentes
Si le chiffre impressionne, apEX insiste surtout sur la portée symbolique de chacun de ses titres. Celui de Paris 2023 reste unique : « Il aura toujours une place spéciale dans mon cœur. On jouait à la maison, et personne ne nous attendait vraiment à ce niveau. On n’avait gagné qu’un seul trophée avant ça. »
Le Major d’Austin, lui, représente l’apogée d’une saison presque parfaite, tandis que celui de Budapest s’inscrit davantage comme une confirmation. « Ce Major est peut-être un peu moins impactant émotionnellement, mais on n’était pas les favoris. Et si les gens sont honnêtes, ils savent que la meilleure équipe de l’année peut toujours rebondir dans les grands tournois. C’est ce qu’on a fait. »
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Vitality face au mythe Astralis
Avec neuf titres remportés en 2025, dont deux Majors, l’IEM Katowice et un Grand Slam, la discussion a changé de dimension. Il n’est plus question de savoir s’il existe une « ère Vitality », mais jusqu’où elle peut aller dans la hiérarchie historique. Le Français s’est même amusé à comparer les chiffres avec ceux d’Astralis en 2018 : « Astralis a gagné dix tournois sur dix-huit cette année-là, nous neuf sur seize. En pourcentage, on est devant. Ils n’ont gagné qu’un Major, nous deux. »
Pour autant, le capitaine reste mesuré : « Pour être la meilleure équipe de tous les temps, il faut attendre. On n’a eu qu’une seule année vraiment dominante. Une année folle, oui, mais une seule. On est peut-être top 2, top 3, selon où les gens placent Fnatic ou NiP. »
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Déjà tourné vers 2026
Loin de se reposer sur ses lauriers, apEX a déjà fixé la feuille de route pour la suite. La pression d’être l’équipe à battre ne semble pas l’inquiéter, malgré les ajustements attendus chez la concurrence. « Le premier objectif de l’année prochaine, c’est le back-to-back Grand Slam. Ce serait énorme ». Dans son viseur également, Cologne, un rendez-vous qui lui réussit historiquement : « Retourner au Major là-bas et essayer de faire de notre mieux. C’est un bon endroit pour gagner. Peut-être un troisième Major consécutif… On verra. »
Avec apEX à sa tête, Vitality ne se contente plus de dominer le présent : l’équipe regarde désormais l’histoire droit dans les yeux.
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