France TV lance Alex Player, le premier dessin animé sur l’esport

Alex Player - France TV

Le groupe France Télévisions a profité de l’ouverture de la Paris Games Week ce mercredi pour annoncer le lancement d’un dessin animé inédit consacré à l’esport.

France Télévisions, diffuseur de la Coupe de France de League of Legends cette année, franchit une nouvelle étape dans la démocratisation de l’esport avec le lancement d’Alex Player, une série animée pour enfants qui explore cet univers en pleine expansion. La série suit les aventures de quatre jeunes collégiens – Alex, Amy, Camille et Mike – qui doivent remporter le championnat régional inter-écoles de « Land of Titans » (un jeu fictif inspiré notamment de League of Legends) pour sauver leur club d’esport. Cette série, qui met en lumière des valeurs telles que le travail d’équipe, le dépassement de soi et le soutien familial, sera diffusée dès le mercredi 6 novembre sur Okoo, puis tous les mercredis à 15h15 sur France 4 à partir du 13 novembre. À noter que le programme sera également diffusé sur les chaînes du service public en Espagne, en Italie et en Europe de l’Est.

Bertrand Amar, illustre journaliste spécialisé dans les jeux vidéo et désormais en charge de l’esport chez Webedia, nous a dévoilé les coulisses de la création d’Alex Player. « J’ai commencé à travailler dans l’industrie des médias et du jeu vidéo chez Canal J en 1994, et voir aujourd’hui un dessin animé sur l’esport arriver sur une chaîne jeunesse, c’est une grande fierté, c’est un énorme accomplissement personnel. Aujourd’hui, les enfants veulent toujours devenir footballeurs, mais ils rêvent aussi de devenir pro gamers. J’ai donc proposé cette idée de série sur l’esport à Pierre Belaïsch, et ensemble, nous avons travaillé sur ce projet, qui est devenu Alex Player. Nous avons eu la chance de rencontrer France Télévisions, le premier diffuseur qui a eu le courage de s’engager sur ce sujet. Même si l’image du jeu vidéo a évolué depuis les années 90, lorsque j’ai commencé à défendre cette industrie culturelle, il reste encore des réticences dans les médias grand public. C’est une véritable preuve de courage qu’un diffuseur accepte de dire : « Oui, c’est une passion des jeunes et nous allons la traiter ». Avec, bien sûr, toutes les précautions nécessaires, ce que le dessin animé illustre très bien. On montre qu’on peut avoir une vie sociale, s’amuser avec ses amis, être passionné d’esport, avoir de bons résultats scolaires, une vie de famille, etc. Et c’est la réalité d’aujourd’hui. »

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