Prévu en France au mois d’octobre, l’EVO commence à perdre une partie de ses fans les plus fidèles… dont la légende Arslan Ash.
Arslan Ash, figure emblématique de la scène Tekken et quintuple champion de l’EVO, a récemment exprimé sa nostalgie face à l’évolution du plus grand événement mondial de jeux de combat. Pour le joueur pakistanais, l’expansion du tournoi – qui compte désormais trois éditions, et quatre l’an prochain – dilue peu à peu ce qui faisait la magie de l’Evolution Championship Series : un seul rendez-vous mythique où toute la planète se retrouvait pour couronner le champion de l’année. « L’EVO avait ce côté légendaire, aujourd’hui on perd ce prestige », a-t-il confié sur X (anciennement Twitter).
EVO used to feel like one legendary event where the whole world came to compete.
— Twis | Arslan Ash (@ArslanAsh95) July 19, 2025
Now with 3 EVOs (and 4 next year), it’s slowly losing that prestige.
I miss the days when there was only one EVO, one champion, one moment that defined the year.
Dans l’univers des jeux de combat, longtemps considéré comme plus niche que League of Legends ou Valorant, l’EVO incarnait ce moment unique où les projecteurs se braquaient enfin sur cette communauté passionnée. Las Vegas restait l’arène ultime, le point culminant de mois d’entraînement acharné. Mais l’annonce de l’EVO France et Singapour cette année change la donne. Certains fans saluent cette expansion, y voyant une chance pour plus de joueurs de briller – à l’image d’Arslan Ash lui-même, révélé grâce à l’EVO Japan – tandis que d’autres regrettent un modèle qui privilégie désormais la quantité à l’exclusivité. Alors que l’EVO approche, la communauté s’interroge : comment préserver l’aura d’un événement devenu symbole, au milieu d’une scène toujours plus fragmentée ?
𝟏,𝟎𝟎𝟎
— Evo France (@Evo_France) July 13, 2025
For the first time in Europe, a Street Fighter tournament has surpassed 1,000 players.
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