
Les amateurs de stratégie peuvent se réjouir : la mise à jour 1.2.5 de Civilization VII, déployée le 30 septembre sur toutes les plateformes, marque un tournant majeur dans l’évolution du jeu. Cette version ne se contente pas d’ajouter du contenu ; elle repense en profondeur les fondations de la stratégie, de la diplomatie et de la gestion d’empire. Au programme : de nouveaux types de cartes, deux nouvelles catégories de cités-États, un remaniement complet de Napoléon, et un vaste rééquilibrage du gameplay.
Dès l’ouverture, Firaxis annonce la couleur : l’objectif est de redonner du sens aux décisions des joueurs. Fini les bonus empilés et les rendements exponentiels ; la progression devient plus lisible, plus tactique, et surtout plus exigeante. Le studio a revu la quasi-totalité des bonus hors carte et des pourcentages cumulables, remplacés par des valeurs fixes afin de remettre la stratégie « sur la carte ».
L’autre grande nouveauté réside dans la refonte de la génération des cartes. Deux nouveaux modèles font leur apparition : Continents et Îles ainsi que Pangée et Îles. Ces cartes, désormais moins prévisibles, promettent des parties au relief et à la géographie variés. « Nous voulions que chaque carte raconte une histoire différente », explique l’équipe de développement. Ces changements inaugurent une série d’améliorations à venir concernant les biomes et la diversité des terrains.
Côté interface, le confort de jeu fait un bond en avant. Les menus de production et de placement des bâtiments ont été repensés pour offrir davantage de clarté : aperçu des rendements, affichage des pertes, comparaison avant/après… Chaque décision de construction ou de croissance devient ainsi plus transparente, permettant au joueur de mieux anticiper les conséquences de ses choix.
Les cités-États, piliers historiques de la diplomatie dans Civilization, bénéficient également d’une refonte majeure avec l’introduction de deux nouveaux types : Diplomatiques et Expansionnistes. Les premières misent sur le bonheur et les actions diplomatiques, tandis que les secondes favorisent la croissance et la nourriture. Leur ajout s’accompagne d’un vaste rééquilibrage des bonus des cités existantes, invitant les joueurs à des choix plus sélectifs plutôt qu’à une accumulation systématique d’alliances.
Le studio en a également profité pour revoir les bases économiques du jeu. La production et l’or, longtemps jugés trop faciles à exploiter, sont désormais mieux encadrés : les coûts de construction augmentent avec la taille de l’empire, et l’entretien des unités militaires a été revu pour introduire un véritable enjeu financier. Les bâtiments gagnent en importance individuelle, avec des rendements de base accrus mais des coûts progressifs.
Côté personnages, Napoléon bénéficie enfin du traitement qu’il mérite. Ses deux incarnations — Empereur et Révolutionnaire — ont été retravaillées pour offrir des styles de jeu plus marqués. L’Empereur se concentre désormais sur l’art de la sanction diplomatique, tandis que le Révolutionnaire se nourrit littéralement du conflit, gagnant en culture à chaque victoire militaire.
Enfin, cette mise à jour conclut la collection Right to Rule avec l’arrivée de la dirigeante Lakshmibai, héroïne indienne symbole de résistance, ainsi que des civilisations de Silla et Qajar. Chacune apporte de nouvelles dynamiques historiques et stratégiques, enrichissant encore la diversité des parties.
Avec cette version 1.2.5, Civilization VII confirme sa volonté d’évoluer vers une expérience plus équilibrée, immersive et dynamique. En redonnant du poids à chaque choix, Firaxis réussit à concilier accessibilité pour les nouveaux joueurs et profondeur pour les vétérans. Un pas de plus vers la perfection stratégique que les fans attendaient depuis longtemps.